Incitation à la haine académique

Publié le par Charlie Ghetto

"En ces temps incertains de [...] blog anti-ITEM écrit par des analphabètes [...] tu sens peut-être quelque chose au fond de toi, un sentiment qui ne demande qu'à s'exprimer : L'AIGREUR."


Que nous apprend-on sur l'heure ? Quel est cet infâme à catogan qui assène d'un coup de massue le maigre journal que voici de la charge d'antitemitisme ? Fâché de n'avoir les mains ni tachées par le cambouis, ni durablement marquées par l'encre des journaux gratuits qu'on lui sert sur un plateau, notre Stephan Eicher national se salit définitivement les pognes en carbonisant notre réputation au fer rouge et en enjoignant ainsi brutalement à nous libres-penseurs de rejoindre le troupeau beuglant des antitemistes. Peinant à articuler trois mots ensemble - c'est plus dur que de faire joujou avec sa calculatrice, notre polémiste en herbe en arrive à des extrémités décevantes. On reconnaît bien là le chant du cygne de l'aigri acculé. Son discours est éculé, sa pensée, attardée et nous eh bien... on s'apprête à l'enculer.

Car il a tort.

Nous n'avons rien contre les itemiens, bien au contraire.
D'ailleurs nous comptons dans notre cercle d'amis de très bonnes itemiennes.
Le grand public ne comprend pas qu'il y a itemien et itemien, tous ne sont pas menteurs et voleurs, on en trouve de très sympathiques.
Seulement, il faut apprendre à les reconnaitre.
Ainsi, le bon itemien, qui se sent plus élève de l'Institut des textes etc. que double-diplômé technico-commercial, mérite notre reconnaissance. Le mauvais itemien, à l'inverse, n'est rien de plus qu'un wannabe bobo, un boubourse à écharpe burberry, chaussures pointues, jean moulant et tignasse modulable autorisant le passage quasi-instantané de la rebellitude au monde de la finance de haute voltige (sous respect des conditions générales de vente).
Cette brève description ethnographique doit s'arrêter ici. Notre anthropologue local, Claude Levi-501, a vu son étude des moeurs itemiennes écourtées en raison, pour lui aussi, du port de jeans trop serrés. La circulation du sang dans tout son bas-ventre était considérablement limitée ce qui rendait nul l'intérêt d'une enquête approfondie. Nous espérons son prompt rétablissement.
L'étude géostratégique de l'ITEM (Institut des textes & manuscrits modernes) est quant à elle édifiante. Elle nous permettra de nous dédouaner de toute charge d'antitemitisme. Charlie Ghetto est au centre de la guerre qui oppose centraliens et itemiens, et nous démontrerons ici qu'il est essentiel de distinguer l'Institut lui-même de la politique colonisatrice de l'axe administro-itemioniste afin de ne pas recevoir de la caillasse sur la gueule.

Sortons tout d'abord des clichés. On sait que les itemiens aiment l'argent, et qu'ils sont obsédés par la vente et l'achat de trucs et le commerce en général. Il faut bien comprendre qu'il en est ainsi car on ne les a pas laissé faire autre chose pendant des années en raison de leur incapacité flagrante à comprendre le moindre théorème. Rappelons également que leurs racines sont ici, dans ce pays froid et hostile que leurs ancêtres ouvriers ont aidé à bâtir.
Le grand dam des itemiens fut l'échec massif aux concours des grandes écoles, et les livres d'histoire ne manquent pas de mentionner que plus de six millions d'itemiens s'y sont plantés. Ce génocide académique a engendré la diaspora des stagiaires à l'étranger, et leur volonté de réintégration au département qui les a vu naître n'en est que plus juste.
Ce drame humain, lié au rôle pervers qu'exerce le capitalisme dans notre société, n'empêche pas la critique. Avez-vous remarqué qu'il devient de plus en plus difficile de trouver une salle informatique libre ? Elles sont un élément fondateur de la politique de colonisation de l'axe administro-itemioniste qui y envoie ses sbires les plus fanatiques. Quand ces salles ne sont pas entièrement remplies par des hordes de post-lycéens acnéiques, on y trouve toujours une demi-douzaine de colons qui discutent haut et fort de leurs petits projets d'entrepreneurs pourris et empêchent ainsi le travail des centraliens. Si l'interpénétration des salles de cours consiste à vouloir unir centraliens et itemiens, pourquoi avoir une vie associative séparée ? Pourquoi un intitulé ambigu ? Pourquoi un bâtiment dédié contre-colonisé ?
Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?
Toutes ces questions demeurent sans réponses, et la seule pirouette raisonnable à faire à la fin d'un article tel que celui-ci est la citation de l'humoriste Dieuvolé (le diplôme) :
"Charlie Ghetto sera, au rang des enculés,
Toujours inférieur à l'instit et au curé."


Bien à vous,


Charlie



PS : cet article est sponsorisé par P. Desproges, P. Mehlman et J. Franklyn

Publié dans Articles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
FABULEUX !
Répondre
D
cet article est absolument fabuleux !!!!!!!!!!!<br /> <br /> continuez comme ça !!
Répondre
L
Magique !!!
Répondre