Nous sommes tous des fils d'ouvriers
Le 28 février 2008, les centraliens reçoivent un CV consternant suite à la rencontre entre un certain nombre d'élèves et les membres de l'administration à propos de l'ITEM (Institut des textes & manuscrits modernes).
Dans l'amas de conneries, on a surtout retenu celle-là qui nous a fait bien marrer : "Mme Limite de Consommation (DLC) indique que les centraliens sont des privilégiés, et qu’on ne peut pas comparer des élèves issus des classes ouvrières avec les autres. Elle ajoute que les centraliens prennent les itemiens de haut."
En somme, le rôle de l'Item (Institut des textes & manuscrits modernes) serait de dézinguer la noblesse d'Etat démontrée par ce vieux Pierre Bourdieu. Chez Charlie Ghetto, nous ne reculons devant rien. C'est pourquoi nous avons, après sept mois de réflexion intensive, mis au point un pamphlet qui remet carrément tout à plat.
Dans l'amas de conneries, on a surtout retenu celle-là qui nous a fait bien marrer : "Mme Limite de Consommation (DLC) indique que les centraliens sont des privilégiés, et qu’on ne peut pas comparer des élèves issus des classes ouvrières avec les autres. Elle ajoute que les centraliens prennent les itemiens de haut."
En somme, le rôle de l'Item (Institut des textes & manuscrits modernes) serait de dézinguer la noblesse d'Etat démontrée par ce vieux Pierre Bourdieu. Chez Charlie Ghetto, nous ne reculons devant rien. C'est pourquoi nous avons, après sept mois de réflexion intensive, mis au point un pamphlet qui remet carrément tout à plat.
Il n'y a qu'à regarder comment la majorité des centraliens rechigne à aller en Fabrication Mécanique pour s'apercevoir que nous avons tous des racines populaires. Les centraliens ont bossé dur pour en arriver là, et s'ils ont sacrifié deux ou trois ans de leur vie, ce n'est pas pour exercer le même métier que leur père.
Souvenons-nous de ces longues soirées d'hiver passées à attendre notre paternel auprès de la cheminée où quelques maigres bûches brûlaient en crépitant. Souvenons-nous de la marque de cambouis laissée sur notre joue par la main du géniteur quand il nous mettait une raclée en rentrant bourré du PMU. Souvenons-nous de ces dimanches après-midis passés à dessiner des banderoles pour FO.
Alors non, nous n'irons pas nous salir les mains sur des tours à usiner ! Oui, nous voterons à droite car nous sommes arrivés là sans l'aide de personne et à force de travail ! Et non, nous ne nous laisserons pas intimider par des jeunes cons de privilégiés qui paient pour avoir notre diplôme !
Que le directeur, M. Velleyda, soit à la solde des aristocrates est une évidence. Sa prise de fonction, lieu de nombreuses controverses, laisse à penser que le lobby riche est derrière tout cela.
Charlie Ghetto a vocation de lutter contre ces congrégations et pour cela, il nous faut dénoncer les abus de la société dans laquelle nous vivons.
Il est clair que c'est la raison économique qui gouverne notre monde, et l'Institut des textes & manuscrits modernes (ou ITEM, que nous appelerons par la suite Institut) en est un parfait exemple.
En créant cet Institut, l'Ecole n'a pensé qu'à elle-même, et non pas, comme elle s'obstine à essayer de nous le faire croire, aux élèves. La création de l'Institut permet d'une part de gonfler les effectifs par des élèves au demeurant débiles, mais fortunés, et d'autre part de remplir les caisses de l'argent des aristos susnommés.
Nous avons tous lu le récent compte-rendu fourni par notre BdE favori, et il est probable qu'il devienne une bible pour tout jeune ingénieur voulant exercer ses talents dans le conseil, tant les interventions des membres de l'administration font figure d'une langue de bois lourde et appuyée.
Y'a pas de hasard. Si l'administration refuse d'admettre que nous, les élèves, avons un problème avec la création de l'Institut, c'est que....
Non.
Ils refusent d'admettre que...
...
Pour faire simple, on en a gros (sur la patate) !
Que faire quand l'administration répond en geignant à des propositions rationnelles et refuse tout débat ?
La réponse est simple !
Centraliens dans la rue !
Le pouvoir et les diplômes au peuple !!!
Souvenons-nous de ces longues soirées d'hiver passées à attendre notre paternel auprès de la cheminée où quelques maigres bûches brûlaient en crépitant. Souvenons-nous de la marque de cambouis laissée sur notre joue par la main du géniteur quand il nous mettait une raclée en rentrant bourré du PMU. Souvenons-nous de ces dimanches après-midis passés à dessiner des banderoles pour FO.
Alors non, nous n'irons pas nous salir les mains sur des tours à usiner ! Oui, nous voterons à droite car nous sommes arrivés là sans l'aide de personne et à force de travail ! Et non, nous ne nous laisserons pas intimider par des jeunes cons de privilégiés qui paient pour avoir notre diplôme !
Que le directeur, M. Velleyda, soit à la solde des aristocrates est une évidence. Sa prise de fonction, lieu de nombreuses controverses, laisse à penser que le lobby riche est derrière tout cela.
Charlie Ghetto a vocation de lutter contre ces congrégations et pour cela, il nous faut dénoncer les abus de la société dans laquelle nous vivons.
Il est clair que c'est la raison économique qui gouverne notre monde, et l'Institut des textes & manuscrits modernes (ou ITEM, que nous appelerons par la suite Institut) en est un parfait exemple.
En créant cet Institut, l'Ecole n'a pensé qu'à elle-même, et non pas, comme elle s'obstine à essayer de nous le faire croire, aux élèves. La création de l'Institut permet d'une part de gonfler les effectifs par des élèves au demeurant débiles, mais fortunés, et d'autre part de remplir les caisses de l'argent des aristos susnommés.
Nous avons tous lu le récent compte-rendu fourni par notre BdE favori, et il est probable qu'il devienne une bible pour tout jeune ingénieur voulant exercer ses talents dans le conseil, tant les interventions des membres de l'administration font figure d'une langue de bois lourde et appuyée.
Y'a pas de hasard. Si l'administration refuse d'admettre que nous, les élèves, avons un problème avec la création de l'Institut, c'est que....
Non.
Ils refusent d'admettre que...
...
Pour faire simple, on en a gros (sur la patate) !
Que faire quand l'administration répond en geignant à des propositions rationnelles et refuse tout débat ?
La réponse est simple !
Centraliens dans la rue !
Le pouvoir et les diplômes au peuple !!!